Tomate et intestins sensibles : amie ou ennemie de la digestion ?
La tomate fait partie des aliments les plus consommés dans le monde, mais aussi des plus discutés quand il s’agit de digestion et d’intestins sensibles. Faut-il l’éviter en cas de syndrome de l’intestin irritable (SII) ? Est-elle compatible avec le régime Low FODMAP ? Faisons le point.
La tomate : fruit ou légume ?
Grande question de comptoir : la tomate est-elle un fruit ou un légume ?
-> D’un point de vue botanique, c’est un fruit.
-> D’un point de vue culinaire, elle est traitée comme un légume.
On parle donc d’un fruit-légume, issu de la famille des Solanacées (comme l’aubergine, le poivron ou la pomme de terre).
Les bienfaits santé de la tomate
Riche en eau et pauvre en calories, la tomate est un atout nutritionnel :
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Source de lycopène (antioxydant puissant)
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Riche en vitamine C, E, B et bêta-carotène
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Apporte des fibres, du potassium, du magnésium et des oligo-éléments
Le lycopène est particulièrement biodisponible une fois la tomate cuite, et jouerait un rôle préventif contre certains cancers (prostate, foie, côlon, poumons) et maladies cardiovasculaires.
Tomate et troubles digestifs : pourquoi tant de méfiance ?
-> Certaines personnes trouvent la tomate difficile à digérer, surtout crue.
Voici pourquoi :
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Sa peau contient de la cellulose (fibre insoluble), qui peut irriter les intestins sensibles
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Elle contient des alcaloïdes (naturellement présents dans les Solanacées) parfois accusés d’aggraver la perméabilité intestinale (études sur animaux)
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Elle peut être acidifiante, ce qui gêne les estomacs fragiles
Astuce : préférez les tomates pelées et cuites, surtout si vous êtes sujet(te) au syndrome de l’intestin irritable (SII) ou aux troubles digestifs fonctionnels.
Tomate et intestin irritable : les bonnes pratiques
La tomate n’est pas interdite, mais il faut adapter sa consommation :
Privilégier :
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Les tomates pelées
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Les préparations cuites
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Les petites portions
À éviter :
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Les sauces tomate industrielles contenant ail, oignon ou sucre ajouté
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Les tomates trop acides ou pas mûres
Chez Ginette et Josiane, tu peux tester le Fart’Astique : il contient de la cellulase, l’enzyme qui aide à digérer la cellulose (présente dans la peau de la tomate).
Tomate et FODMAP : quelles quantités autorisées ?
D’après les dernières données de Monash University, la tomate est Low FODMAP en petites quantités :
Type de tomate | Quantité tolérée |
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Tomate commune crue | 65 g |
Tomate cerise crue | 45 g |
Tomate grappe crue | 69 g |
Tomate Roma crue | 48 g |
Passata (coulis) | 72 g |
Purée de tomate | 36 g |
Concentré de tomate | 28 g |
⚠️ Vérifie bien la composition des sauces tomates du commerce : pas d’ail, pas d’oignon ni d’édulcorants riches en FODMAP.
Recettes à base de tomate Low FODMAP
Voici quelques idées savoureuses sans gluten, sans lactose et Low FODMAP :
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Moussaka végétale
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Sauce bolognaise maison
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Gratin de pâtes à la tomate et au thon
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Bourguignon végétarien
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Chou chinois farci à la tomate
Toutes nos recettes sont testées et validées pour les intestins sensibles. Tu peux les retrouver dans notre sélection exclusive.
Conclusion : la tomate est-elle mauvaise pour la digestion ?
- Non, la tomate n’est pas mauvaise en soi.
- Elle peut être bien tolérée en petites quantités, pelée et cuite.
- Elle reste un aliment nutritif et bénéfique dans une alimentation équilibrée.
Tout est une question de forme, de portion… et d’écoute de ton corps.