Illustration montrant l'hyperméabilité intestinale et ses effets sur la barrière intestinale

Il y a comme un trouble : perméabilité intestinale

L'intestin - Le chef d’orchestre

L'intestin est une partie du tube digestif qui se compose de l’intestin grêle et du côlon.

L’intestin régit de manière autonome, de nombreuses fonctions vitales pour notre  organisme. Doté de plus de 500 millions de neurones (200 fois moins que dans le cerveau) distribués tout au long du tube digestif, les scientifiques, par comparaison au système nerveux central régit par le cerveau, place l’intestin au coeur du système nerveux entérique.

Le système nerveux entérique gère de nombreuses fonctions digestives : 

  • Motricité intestinale
  • Sécrétion de substances essentielles dont les enzymes
  • Régulation de la barrière intestinale afin de permettre le passage des bons nutriments et empêcher celui d’agents pathogènes.

Partie intégrante du système nerveux autonome, le système nerveux entérique communique avec les organes locaux grâce à de nombreux neurotransmetteurs.


Un rôle Digestif

L’estomac amorce le début de la dégradation des aliments, l’intestin grêle prend ensuite le relais avec la bile et le suc pancréatique qui renferme les précieuses enzymes digestives permettant de décomposer les protéines, lipides, glucides en nutriments absorbables par les cellules intestinales.

Une fois la décomposition des aliments achevée, les substances nutritives sont absorbées et passent dans le sang. Les déchets sont quant à eux envoyés vers le côlon afin d’être éliminés par les selles.

 Les déchets sont pris en charge par les nombreuses bactéries présentes dans le côlon.

Arrivés sous forme liquide, le côlon réabsorbe l’eau en excès (mais aussi le sodium et le potassium) afin qu’ils se concentrent en matière fécale. Afin que cette matière fécale ne soit pas trop dure, il faut tout de même qu’elle contienne suffisamment d’eau, d’où l’importance des fibres qui retiennent l’eau.

 

Un rôle Immunitaire

L’intestin est la plus grande surface du corps en contact avec l’extérieur. Il contient près de 70 % des cellules de l’immunité.

Le tissu lymphoïde associé à l’intestin (GALT) contient un grand nombre de cellules immunitaires.

L’intestin produit également des IgA dont le rôle est de neutraliser les agents pathogènes et d’éviter leur adhésion à la muqueuse intestinale.


Un rôle Hormonal

L’intestin produit des hormones intestinales régulant à la fois les processus de digestion, le métabolisme glucidique par la régulation de la glycémie et enfin la régulation de l’appétit.

La sérotonine, autrement appelée “hormone du bonheur” est ainsi secrétée à 90% par l’intestin.

De nombreuses études tendent enfin à témoigner de l’implication de plus en plus grande de l’intestin dans des pathologies ou troubles hormonaux.


Le cerveau de la bande

L’intestin interagit avec le cerveau via des signaux : on parle alors d’axe intestin-cerveau. Il s’agit d’un flux d’informations bi-directionnel transmis via des neurotransmetteurs.

Depuis peu, il a été découvert que le microbiote participait aussi à l’échange de message laissant place à l’axe intestin - cerveau - microbiote.

 

La barrière intestinale

L’effet barrière - Stop and go

Située au niveau de l’intestin grêle, la barrière muqueuse intestinale est un vrai agent des frontières en charge de confiner le contenu indésirable dans l’intestin et de permettre l’absorption des nutriments par le sang afin qu’ils soient disséminés dans le corps. Si la barrière se veut nécessairement perméable, certains facteurs contribuent à son hyper-perméabilité.

Les jonctions serrées des cellules intestinales sont principalement constituées de protéines spécialisées, c’est-à-dire qu’elles ont des fonctions bien définies dans l’organisme en l’occurrence dans l’intégrité des jonctions serrées de la barrière intestinale.

 

Les composantes de la barrière intestinale

L’épithélium

C’est une couche de cellules intestinales tapissant l’intestin. Des jonctions serrées relient les cellules les unes aux autres et contribuent à jouer le rôle de bouclier en cas d’agression.

Le microbiote

Il produit des substances naturellement antimicrobiennes protégeant la barrière intestinale, des acides gras à chaîne courte qui servent notamment d’énergie aux cellules intestinales. Certaines bactéries du microbiote stimulent la production de mucus.

Le mucus

Il joue un rôle protecteur en piégeant les agents pathogènes et les empêche de traverser la barrière intestinale. Il protège également les cellules intestinales de potentielles agressions.

 

La Perméabilité intestinale - Un travail d’équipe

Chaque élément constitutif de la barrière intestinale assure l’étanchéité de la barrière intestinale :

  • Les jonctions serrées assurent une étanchéité mécanique en bloquant le passage aux substances non désirables.
  • Le mucus intestinal piège les substances indésirables.
  • Le microbiote empêche la prolifération d’agents pathogènes.

 

L’Hyperméabilité Intestinale

IL Y A COMME UN TROU-BLE !

En cas d’altération ou d’inflammation de la barrière intestinale, les jonctions serrées se distendent, donnant lieu à une certaine porosité intestinale : toxines, bactéries et antigènes étrangers peuvent alors librement passer dans tout le corps. Leur présence non désirée peut activer le système immunitaire et contribuer à la sécrétion de médiateurs inflammatoires pouvant mener à des lésions cellulaires.

 

Passagers Clandestins

Les substances pouvant traverser la barrière intestinale sont :

  • Des peptides alimentaires non digérés comme la gliadine (issue de la décomposition du gluten)
  • Des endotoxines bactériennes qui favorisent l’inflammation
  • Des bactéries
  • Des molécules pro-inflammatoires
  • Des composés organiques dérivés de l’ammoniac

Les causes

  • Alimentation riche en sucres raffinés et graisses saturées, aliments ultra-transformés. L’alimentation riche en graisses favorise la perméabilité intestinale avec le passage de bactéries vers d’autres organes ce qui provoque alors une inflammation.
  • Le stress chronique
  • La dysbiose (à la fois cause et conséquence)
  • Un déficit en IgA
  • Les substances toxiques : alcool, tabac, métaux lourds, additifs et conservateurs
  • Le déficit enzymatique : la stagnation et la fermentation d’aliments peut donner lieu à une inflammation
  • Les intolérances alimentaires : les FODMAP seraient impliqués dans la production d’AGE qui sensibiliseraient la paroi intestinale.
  • Carences en vitamine A et en vitamine D

Les conséquences

  • Translocation bactérienne : phénomène par lequel les bactéries et substances produites par celles-ci passent du contenu intestinal vers des tissus sous-jacents et peuvent atteindre d’autres organes.
  • L’exposition récurrente à des agents étrangers parfois pathogènes stimulent constamment le système immunitaire localisé au niveau de l’intestin créant une inflammation de bas grade. L’hyperméabilité intestinale est ainsi considérée comme une condition préalable et un facteur aggravant de nombreuses pathologies auto-immunes et inflammatoires : allergies, MICI, maladie cœliaque, diabète, SII, Syndrome métabolique, NASH.
  • Un intestin poreux laisse les allergènes des aliments et certains fragments alimentaires non digérés passer à travers la paroi intestinale ; ils rejoignent alors la circulation sanguine et déclenchent des réactions inflammatoires et des symptômes digestifs mais aussi extra-digestifs.

 

HIST-ENNEMI ?

L'histamine est une molécule chimique naturellement présente à différents endroits du corps : peau, foie, cerveau, etc. Elle est stockée dans les cellules et libérée dans certaines situations telles que notamment les réactions allergiques. Il existe donc une  voie de régulation de dégradation de l’histamine via une enzyme principale : la DAO. À haute dose, l’histamine peut devenir une molécule toxique pour l’organisme en cas d’accumulation excessive, on parle alors de syndrome d’intolérance à l’histamine, de déficience en DAO ou encore de fausse allergie alimentaire à l’histamine.

L'histamine fait partie des molécules capables de franchir une barrière dégradée. Résultat ? Elle finit pas s’accumuler de façon excessive, d’autant plus qu’une hyperméabilité et l’inflammation qui y va avec entraînent une baisse de l’activité de l’enzyme responsable de sa dégradation.

Les Symptômes

  • Troubles digestifs,
  • symptômes cutanés (rougeurs, urticaire, eczéma...),
  • troubles respiratoires (rhinite, toux...)
  • troubles neurologiques (confusion, migraines...)...

Les symptômes d’un intestin poreux

Ballonnements, gaz, douleurs abdominales, troubles du transit : la muqueuse intestinale fragilisée, l’inflammation locale et la dysbiose rendent la digestion plus difficile. Le passage d’allergènes alimentaires à travers la barrière intestinale peut activer le système immunitaire intestinale provoquant des intolérances, allergies alimentaires.

Le passage d’agents pathogènes, de toxines peut déclencher des infections, des réactions inflammatoires exacerbées. Certaines études ont même établi un lien entre hyperméabilité intestinale et maladies auto-immunes. 

Eczéma, rougeurs, urticaire, psoriasis, certaines maladies cutanées sont étroitement liées à des déséquilibres du microbiote et une porosité intestinale. Le passage facilité de molécules bactériennes et d’endotoxines provoquant la circulation dans le corps de toxines néfastes notamment pour le foie et la peau.

L’inflammation systémique induite par l’hyper-perméabilité intestinale peut déclencher des douleurs au niveau des articulations et des muscles.

Elle pourrait également être impliquée dans le déclenchement de pathologies articulaires auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde. Lorsque certaines peptides alimentaires et bactéries traversent la barrière intestinale, le corps produit des anticorps pour les neutraliser.

Le problème ? Certains ressemblent à des protéines de l’organisme : en luttant contre ces molécules il produit alors aussi des anticorps croisés qui attaquent ses propres tissus. On parle de mimétisme moléculaire.

Les études ont également identifié une corrélation entre maladies intestinales, hyperméabilité intestinale et migraines.

L’inflammation systémique accroît la libération d’une molécule impliquée dans le déclenchement de migraines.

 

Leaky Gut et SII

Plusieurs facteurs présents en cas de troubles intestinaux favorisent l’hyperméabilité intestinale :

37 à 62 %

des personnes atteintes par le SII type D, présentent également une hyperméabilité intestinale.

Dans cette forme, l’infiltration de mastocytes et de lymphocytes T (cellules immunitaires) dans la muqueuse est plus importante. Ces cellules libèrent des molécules responsables de la dégradation de l’étanchéité de la barrière intestinale.

16 à 50 %

des personnes atteintes par le SII-post-infectieux, présentent également une hyperméabilité intestinale. L’infection est à l’origine de celle-ci, associée à une inflammation aiguë qui persistent après l’infection.

Les mastocytes et les lymphocytes T sont en excès au niveau de la muqueuse intestinale.

4 à 25 %

des personnes touchées par le SII type C sont concernées par une hyperméabilité intestinale.

Les données concernant la forme mixte du SII sont encore trop limitées pour évaluer la prévalence de l’hyperméabilité intestinale chez les personnes touchées.

  • des perturbations des protéines constitutives des jonctions serrées sont observées notamment la protéine ZO et de l’occludine
  • Certaines enzymes (les protéasomes) sont plus actives chez les patients atteints du SII, elles ont pour action de dégrader les protéines des jonctions serrées.
  • En cas de SII, il a aussi été montré que des taux sanguins plus élevés de molécules pro-inflammatoires sont récurrents notamment pour la forme SII-D ce qui favorise l’hyperméabilité intestinale.

*Hanning N, Edwinson AL, Ceuleers H, Peters SA, De Man JG, Hassett LC, De Winter BY, Grover M. Intestinal barrier dysfunction in irritable bowel syndrome: a systematic review.

 

Faire Barrière

Prendre Soin - de sa barrière intestinale

Si le cerveau est bien protégé dans son bunker, l’intestin, en tant que véritable agent des frontières, est le premier exposé aux attaques du monde extérieur.

Alimentation, hygiène de vie, sédentarité : nous l’avons vu, de nombreux facteurs peuvent alors se montrer néfastes pour notre bonne santé intestinale.

Prendre soin de sa barrière intestinale suppose donc de mettre en place un hygiène de vie adaptée et en premier lieu : son hygiène alimentaire. La barrière intestinale se nourrit en effet de ce qu’on lui apporte.

Prendre soin de sa barrière intestinale repose ainsi sur trois piliers complémentaires :

  • L’alimentation : source des apports nécessaires à son bon fonctionnement
  • L’hygiène de vie : limiter et réguler les irritants
  • Les compléments alimentaires : utiles lorsque le système digestif dysfonctionne et ne parvient plus à assimiler correctement les nutriments essentiels à l’organisme et son bon fonctionnement.


L’alimentation

Miser sur les fibres

Lorsque que l’on consomme des fibres alimentaires, celles-ci ne sont pas digérées par les enzymes digestives. Ce sont donc des substances résiduelles issues de l’alimentation qui terminent leur cheminement dans le côlon où elles seront fermentées par les bactéries coliques (microbiote).

Leur fermentation induit la production de nouvelles substances notamment les acides gras à chaîne courte (principalement le butyrate, le propionate, l’acétate). Ces derniers jouent un rôle clé dans la santé intestinale mais aussi le métabolisme et l’immunité.

  • Ils favorisent l’intégrité des jonctions serrées
  • Ils stimulent la production de mucus intestinal
  • Les acides gras à chaîne courte sont la principale source d’énergie des cellules intestinales, le butyrate étant la principale source et couvre 60 à 70 % des besoins énergétiques des cellules du côlon.

Aliments riches en fibres (et low FODMAP) : riz complet, sarrasin, quinoa, végétaux low FODMAP, graines de chia, de lin noix, cacahuètes...

Consommer des aliments riches en probiotiques 

Les probiotiques ont plusieurs effets sur la santé et la barrière intestinale :

  • Favorisent l’homéostasie intestinale : l’équilibre entre le microbiote, les cellules intestinales, le système immunitaire intestinal
  • Contribuent à la régulation du transit intestinal
  • Contribuent à la digestion enzymatique pour la dégradation des fibres non digérées
  • Contribuent à la neutralisation des xénobiotiques : pesticides, polluants industriels, additifs alimentaires…
  • Favorisent l’expression de la mucine qui est une protéine présente dans le mucus intestinal
  • Propriétés anti-inflammatoires contre des cytokines favorisant l’inflammation
  • Augmentation d’espèces productrices de butyrate

Aliments riches en probiotiques (et low FODMAP) : yaourt sans lactose, kéfir sans lactose, fromages affinés, tempeh, vinaigre de cidre non pasteurisé...

Faire le plein de vitamines A et D

Elles ont un impact positif sur les composantes de la barrière intestinale :

  • Intégriépithéliale, avec une meilleure expression des protéines constitutives des jonctions serrées.
  • Microbiote intestinal (leur effet sur la composition du microbiote est indirect)
  • Modulation des réponses immunitaires.
  • Elles améliorent toutes deux les jonctions serrées.

Les aliments riches en vitamine A (et low FODMAP) : carottes, feuilles d’épinards, chou frisé (max 75 g), patate douce (max 75 g), jaune d’oeuf, foie, saumon...

Les aliments riches en vitamine D (et low FODMAP) : poissons gras, huile de foie de morue, jaune d’oeuf, lait entier sans lactose ou produits laitiers sans lactose enrichis.

Les polyphénols (antioxydants)

Les polyphénols peuvent aussi influencer la perméabilité intestinale en bloquant une molécule responsable de lactivation de messagers chimiques activant des réactions inflammatoires.

On les retrouve principalement dans les fruits rouges, le brocoli, les épinards, le curcuma ou encore le café !

Les oméga-3

Acides gras plus qu’essentiels, les oméga-3 sont anti-inflammatoires ; ils sont ainsi favorables à la barrière intestinale en réduisant l’inflammation locale. Ils influencent aussi positivement la composition du microbiote intestinal, constituant essentiel de la barrière intestinale.

On retrouve les oméga-3 dans les poissons gras : saumon, maquereau, sardine, anchois... Dans des huiles végétales comme l’huile de lin, de noix, de colza et aussi dans des graines et oléagineux comme les graines de chia, de lin, les noix.

 

Avec Modération

Un intestin poreux n’apparaît pas du jour au lendemain : nos modes de vie impactent directement notre santé intestinale.

Alcool

Une consommation importante d’alcool altère la barrière intestinale, plusieurs mécanismes expliquent ce lien.

  • L’alcool impact négativement la composition du microbiote intestinal.
  • Il induit une hausse de molécules inflammatoires.
  • La dysbiose et l’inflammation provoquent alors une hyperméabilité intestinale induisant une translocation bactérienne et une endotoxémie pouvant être à l’origine de certaines maladies hépatiques.

Tabac

La zonuline est une molécule impliquée dans l’étanchéité de la barrière intestinale, son dosage fécal permet d’évaluer la perméabilité intestinale. Son élévation peut être révélateur d’une hyperméabilité intestinale.

Il n’existe pas à l’heure de lien bien établie entre tabac et hyperméabilité intestinale, néanmoins le dosage de la zonuline fécale est plus importante chez les fumeurs.

Additifs

Certains édulcorants artificiels, émulsifiants, colorants et anti-agglomérants altèrent la composition du microbiote intestinal.

Perturbateurs Endocriniens

Les principaux perturbateurs endocriniens incriminés sont :

  • Le bisphénol A présent dans de nombreux contenants alimentaires : bouteilles en plastique, films plastiques, boîtes de conserve mais aussi dans certains ustensiles notamment avec des revêtements antiadhésifs.
  • Les phtalates : retrouvés dans des cosmétiques, soins, emballages alimentaires, objets en plastique…
  • Les parabènes : principalement retrouvés dans les cosmétiques, soins du corps, des cheveux, maquillage…
  • Les PCB et dioxines retrouvés notamment dans les poissons à cause de la pollution des mers

Stress

Le stress chronique active certains récepteurs qui peuvent compromettre l’étanchéité de la barrière intestinale. Il active également la production de cortisol qui peut perturber l’activité des cellules épithéliales de l’intestin.

 Sans modération ou presque...

Avoir une activité physique régulière est étroitement corrélée à un microbiote plus diversifié, un renforcement du système immunitaire et une réduction de l’inflammation systémique.

L’activité physique ne se résume pas au sport ! Elle comprend la marche, le jardinage, le ménage...

Toutefois, modération est aussi le maitre mot. Les sports d’endurance ou de haute intensité peuvent être à l’origine d’un dysfonctionnement de la barrière intestinale.

 

Dieu t’a donné un foie !

Prendre soin de sa barrière intestinale c’est aussi prendre soin de son foie !

Si l’intestin et la barrière intestinale constituent ainsi un premier rempart pour l’organisme, le foie en est le second puisqu’il reçoit les “restes” du tube digestif. L’intestin et le foie sont en effet reliés par la veine porte qui transporte les nutriments, toxines et autres substances de l’intestin vers le foie. On parle d’axe intestin-foie.

Une barrière intestinale poreuse exposerait ainsi le foie à un plus grand nombre d’agents indésirables. On parle alors d’une endotoxémie qui serait à l’origine d’une inflammation pouvant mener à la destruction de certaines cellules du foie.

 

Intestin poreux et maladies hépatiques

L’axe intestin-foie est aussi bilatéral puisque des pathologies hépatiques peuvent également affecter la santé intestinale. La stéatose hépatique non alcoolique va de pair avec une alimentation pro-inflammatoire riche en acides gras et en sucres favorisant un déséquilibre du microbiote et l’altération de la barrière intestinale. L’hyperméabilité intestinale entretient l’inflammation de bas grade favorisant l’accumulation de gras dans le foie.

→ 40 % des personnes atteintes d’une maladie du foie gras ont une hyperméabilité intestinale. 

 

Les Compléments Alimentaires

Ne se montrent pas toujours... complémentaires.

Lorsque l’intestin dysfonctionne, il ne parvient plus à assimiler correctement les nutriments essentiels à son bon fonctionnement...

Le résultat ? Le serpent qui se mord la queue !

Différents complémentaires peuvent agir à différents niveaux de la barrière intestinale.


Notre Gamme Nutriments Essentiels : 

Les nutriments essentiels regroupent les vitamines, minéraux, acides aminés et acides gras dont l'organisme a besoin au quotidien, mais qu’il ne peut pas toujours fabriquer seul. Veiller à un bon apport en nutriments essentiels, c’est donner à l'organisme le fuel dont il a besoin pour fonctionner à son meilleur niveau, jour après jour.

Notre Gamme perméa :

Nos compléments associent acides aminés, vitamines, minéraux et actifs ciblés contribuer au maintien d’une barrière intestinale en bonne santé.

Pack barrière intestinale - Ginette et Josiane

Notre Gamme microbiote: 

Prendre soin de son microbiote et de son transit, c’est soutenir une digestion plus harmonieuse et un quotidien apaisé. Nos compléments associent probiotiques et fibres prébiotiques Low FODMAP pour nourrir la flore intestinale et favoriser un transit régulier.