SOPK et endométriose : le rôle et les bienfaits de la vitamine D
SOPK et endométriose : deux troubles hormonaux fréquents
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et l’endométriose sont deux pathologies hormonales fréquentes qui concernent de nombreuses femmes en âge de procréer.
Elles s’accompagnent souvent de symptômes digestifs proches de ceux du syndrome de l’intestin irritable (SII), ce qui complexifie le diagnostic et la prise en charge.
La vitamine D, aussi appelée « hormone D »
La vitamine D joue un rôle essentiel dans l’organisme. Produite en partie grâce à l’exposition solaire, on la retrouve aussi dans certains aliments (poissons gras, œufs, produits enrichis).
Souvent appelée « hormone D », elle intervient dans de nombreux processus biologiques. En France, une part importante de la population présente des taux considérés comme insuffisants, en particulier durant l’hiver.
Vitamine D et SOPK : quelles pistes de recherche ?
Plusieurs études scientifiques ont observé que de nombreuses femmes atteintes de SOPK présentent des taux de vitamine D bas.
Certaines recherches explorent un lien possible entre vitamine D et symptômes du SOPK (cycles irréguliers, troubles métaboliques, etc.), mais les résultats ne sont pas encore unanimes. Les chercheurs s’accordent à dire que d’autres travaux sont nécessaires pour mieux comprendre ces liens.
Vitamine D, endométriose et microbiote intestinal
L’endométriose est également étudiée en lien avec la vitamine D. Des travaux récents suggèrent une relation entre taux de vitamine D, équilibre du microbiote intestinal et présence de symptômes digestifs associés.
Si certaines études montrent que des taux plus bas pourraient être corrélés avec la sévérité de l’endométriose, la recherche reste en cours et aucune conclusion définitive ne peut être tirée.
Comment connaître ses besoins en vitamine D ?
Le dosage sanguin de la vitamine D peut être prescrit par un médecin afin d’évaluer les apports.
En France, les valeurs dites « normales » se situent entre 30 et 60 ng/ml selon les laboratoires. Néanmoins, il existe encore des divergences entre experts sur ce qui constitue un taux optimal.
Supplémentation et précautions
Il existe deux formes principales de vitamine D dans les compléments : D2 et D3. Cette dernière est généralement mieux assimilée.
La vitamine D étant liposoluble, elle est absorbée plus efficacement lorsqu’elle est consommée avec une source de matières grasses.
Toute supplémentation doit être adaptée individuellement et suivie par un professionnel de santé, afin d’éviter toute surdose ou carence persistante.
Conclusion
Qu’il s’agisse du SOPK, de l’endométriose ou encore du syndrome de l’intestin irritable, la vitamine D est au cœur de nombreux travaux scientifiques.
Si la recherche tend à montrer un lien entre son rôle et certains troubles digestifs ou hormonaux, aucune recommandation unique ne peut s’appliquer à toutes. Un suivi personnalisé reste indispensable pour adapter les apports et maintenir un bon équilibre.