Partir en vacances l’esprit et le ventre plus légers avec le syndrome de l’intestin irritable
Anticiper avant de partir
Comme on prépare une valise avec crème solaire et maillot de bain, il est utile de prévoir ses “essentiels” pour voyager sereinement avec un syndrome de l’intestin irritable. Cela peut passer par des encas simples, quelques produits sans gluten ou low FODMAP faciles à transporter, ou encore des infusions à glisser dans son sac. Avant le départ, un échange avec un professionnel de santé peut aussi aider à anticiper certaines situations (aliments à privilégier, tolérances personnelles, organisation des repas).
Adapter son alimentation en voyage
Les vacances riment souvent avec changements de rythme. Pour limiter les inconforts digestifs, l’astuce est de choisir des aliments faciles à trouver partout : riz, quinoa, banane, carotte, tomates, œufs ou encore poisson grillé. Même si les habitudes du quotidien sont bouleversées, il est possible de composer des assiettes simples et compatibles avec le SII.
Garder une activité physique
Bouger reste essentiel, même en vacances. Si la salle de sport ou le cours habituel de yoga ne sont pas accessibles, on peut remplacer par la marche, la natation, la randonnée ou des jeux de plein air. L’idée est de maintenir une activité régulière, adaptée au rythme des vacances, pour favoriser un bien-être global.
Prendre soin de son bien-être
Stress et anxiété peuvent amplifier l’inconfort digestif. Les vacances sont donc un bon moment pour tester des pratiques de relaxation faciles à intégrer : respiration, méditation, sophrologie ou même yoga doux. Ces techniques s’emportent partout et ne demandent aucun matériel particulier.
Se faire plaisir sans excès
Profiter de moments conviviaux reste une priorité. L’idée n’est pas d’être dans un contrôle permanent, mais de trouver un équilibre. La règle du 80/20 peut aider : maintenir une alimentation adaptée la plupart du temps et s’accorder quelques libertés sans culpabilité.
Gérer les imprévus
Malgré toutes les précautions, les crises peuvent survenir. Dans ce cas, il est important de relativiser et de laisser “l’orage passer”. Les vacances ne doivent pas devenir une source d’angoisse, mais un moment pour accepter que tout ne soit pas toujours sous contrôle.
Choisir le bon moment pour la méthode Low FODMAP
La méthode Low FODMAP est connue pour demander une organisation stricte (phase d’éviction, puis réintroduction). Les vacances ne sont pas forcément le meilleur moment pour s’y lancer, car les contraintes peuvent vite générer de la frustration. Mieux vaut attendre un retour à la routine, sauf si la méthode est déjà bien avancée et maîtrisée.