Raclette, fondue, tartiflette : astuces digestion et santé intestinale

octobre 02, 2025

Raclette, fondue, tartiflette : comment mieux digérer les plats d’hiver ?

L’hiver et ses plats réconfortants

Qui dit hiver dit soirées conviviales autour de plats généreux : raclette, fondue, tartiflette, croziflette ou encore Mont d’Or. Autant de recettes riches et savoureuses qui réchauffent le corps et les cœurs… mais qui peuvent parfois peser un peu sur la digestion. Entre fromage fondu, charcuterie, crème et féculents, certains ingrédients peuvent être difficiles à tolérer pour les intestins sensibles.

Bonne nouvelle : il est possible de profiter pleinement de ces moments gourmands en adoptant quelques astuces simples et compatibles avec une alimentation plus légère et équilibrée.

Raclette : plaisir fondu et équilibre

Le fromage à raclette contient une faible quantité de lactose, ce qui le rend plus digeste que d’autres fromages frais. Les pommes de terre et les cornichons ne posent pas de problème particulier dans le cadre d’un repas convivial.

Nos conseils pour une raclette plus légère :

Limiter la charcuterie trop grasse ou contenant du gluten/FODMAP, et préférer le jambon blanc ou des alternatives végétariennes.
Pour varier : ajouter une poêlée de champignons (en conserve ou pleurotes) comme option savoureuse.
Bien mastiquer et manger lentement : cela aide le système digestif à mieux gérer ce repas copieux.

Fondue : tradition et astuces digestives

La fondue savoyarde ou suisse associe généralement fromages à pâte dure (Comté, Gruyère, Beaufort, Vacherin). Ces fromages sont naturellement pauvres en lactose.

Pour la rendre plus digeste :

Attention à l’ail, qui peut être fermentescible.
Remplacer une partie du pain par des légumes croquants et low FODMAP (carottes, pommes de terre, pleurotes).
Si pain, préférer un pain au levain, souvent plus tolérable.

Tartiflette : le défi de la crème et des oignons

Plat emblématique des sports d’hiver, la tartiflette associe Reblochon, crème, oignons et lardons. Un mélange gourmand mais parfois lourd.

Quelques adaptations possibles :

Remplacer la crème par une alternative végétale ou une crème sans lactose.
Remplacer les oignons classiques par le vert des oignons nouveaux (faible en FODMAP).
Réduire la teneur en gras en optant pour des allumettes de jambon plutôt que des lardons.

Autres plats d’hiver à surveiller

Croziflette : attention aux crozets, souvent à base de blé (gluten, FODMAP possibles).
Mont d’Or : non testé dans la littérature FODMAP, à adapter selon sa tolérance personnelle. Prudence aussi sur l’ail et les condiments.
Aligot : la tomme fraîche n’a pas encore été testée. Si suivi strict du Low FODMAP, il vaut mieux éviter, ou tester selon ses tolérances.

Et si la digestion devient compliquée ?

Même en prenant des précautions, un repas riche peut parfois provoquer inconforts : ballonnements, lourdeurs, fatigue digestive.

Quelques gestes simples :

Bien s’hydrater (eau ou tisanes légères).
Éviter les biscuits apéritif et desserts trop lourds en complément.
Marcher un peu après le repas pour stimuler le transit.
Écouter son corps : manger lentement et s’arrêter quand la satiété est atteinte.

Conclusion

Profiter des plats d’hiver ne doit pas forcément rimer avec inconfort digestif. En choisissant les bons ingrédients, en adaptant quelques recettes et en respectant les portions, raclette, fondue et tartiflette peuvent garder toute leur place dans des moments conviviaux, même lorsque l’on fait attention à son confort intestinal ou que l’on suit une approche low FODMAP.